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Bonjour Christel,

un grand merci pour votre commentaire.

Je suis désolé si c'est cela qui ressort. Ce n'était évidemment ni l'intention, ni le message. Peut être que nous avons manqué de nuance car j'ai voulu couvrir trop de sujets.

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J'ai énormément apprécié ce podcast. J'ai cependant quelques remarques. Vous avez adopté comme parti pris que les personnes précarisées étaient d'office des gens peu instruits. De nos jours de plus en plus de gens de classe moyenne très instruits, ayant des diplômes universitaires peuvent se retrouver dans des situations de grandes précarités suite à un accident de la vie: divorce, perte d'emploi, chômage de longue durée. En effet si vous vous retrouvez au chômage à plus de 50 ans avec une formation très qualifiée l'espoir de retrouver du travail s'amoindrit chaque jour qui passe. Une autre remarque est que manger local et bio n'est pas forcément plus cher, car dans de petites épiceries locales et bio il n'y a que très peu de produits transformés généralement plus cher (faire un gâteau prend moins de 1/2 heure et coute moins cher qu'un paquet de biscuit) et très peu de tentations, je veux dire par cela des pubs ou des articles superflus qui sont plus de l'ordre du gadget. De plus durant la période du confinement, les enseignes bio ont vu exploser leurs chiffres d'affaires pourtant et bizarrement après ce fut la chute. Je ne pense pas dès lors que ce soit uniquement une question de moyen. Je terminerais en disant que j'ai été un peu surprise par l'expression " tout le monde ne peut pas avoir une villa ou une résidence secondaire", et pourquoi pas en fait. Pourquoi certains y ont droit et d'autres pas?Je m'explique, dans un monde parfait, il ne devrait pas y avoir de pauvreté. Pourquoi les gens sont pauvres? Pourquoi certains sont riches? Réduire drastiquement les inégalités entre riche et pauvre et permettre à tous d'habiter dans des logements de qualités avant de permettre à d'autre d'avoir une voire de multiples propriétés? Parmi la plupart des gens issus de la classe moyenne intellectuelle, très peu ont une villa et très peu ont une résidence secondaire. Ceci pour la simple et bonne raison que de plus en plus, ces personnes choisissent des voies qui ont du sens (professeurs.es secondaires, chercheurs.euses, infirmières.ers, agriculuteurs.rices, ONG, ASBL, etc.) loin des gros groupes cotés en bourse et donc gagnent des salaires faibles qui n'augmentent que très peu. Il faudrait une revalorisation des salaires en fonction du sens et des bienfaits que la profession apporte au monde dans son ensemble (nature, environnement, nourriture, culture, enseignement, soin, etc.)

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